Pambazuka News 272: The Politics of Oil and Poverty

Le président Chavez est mort, mais toutes les luttes de libération et toutes les mobilisations pour la justice sociale auxquelles il a participé sont appelées à lui survivre pour accompagner ces grands processus de changement.

La déclaration du porte-parole du gouvernement sénégalais, ministre en charge de la Bonne gouvernance, selon laquelle l’Etat pourrait laisser aux prédateurs lestés de biens mal acquis 20% du montant de leur vol, si ces derniers s’engageaient à rétrocéder 80% du butin, est une déclaration à la fois curieuse, troublante et malheureuse.

Avec la disparition du président Chavez les peuples souffrants du monde ont ressenti la même douleur que celle endurée, lors la mort brutale du président Thomas Sankara, en Afrique, du Che en Bolivie, pour ne citer que ces leaders charismatiques du Tiers-monde.

Considérant que les ressources naturelles en Afrique sont attachées à la terre sur laquelle vivent des communautés africaines, celles-ci devraient être consultées et représentées dès lors qu’il s’agit de conclure des contrats et de distribuer les bénéfices des revenus pétroliers. Idem pour la société civile. Les pays africains ont aussi un besoin urgent de revoir les régimes légaux et la réglementation qui abordent et administrent les investissements étrangers.

Les organisations de la société civile avaient salué l’engagement du gouvernement du Sénégal de mettre en œuvre l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie). Un an après, rien n’a bougé.

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