Guy Marius Sagna

c c TG

La Grèce est un pays d’un peu plus de 10 millions 815 197 habitants. Elle est un pays membre de l’Union européenne. Le fait que l’Union européenne (Ue) n’arrive pas à régler la crise grecque ne devrait-il pas ouvrir les yeux de nos dirigeants sur les réelles intentions et motivations de l’Ue face aux Accords de partenariat économique.

IM

Il importe de rappeler aux peuples que l’Afrique n’a pas su féconder que des Bokassa, Mobutu, Houphouët, Senghor, Habré, Bongo, Eyadema, Ahidjo, etc. Elle en a fécondé d’autres parmi lesquels : Sankara, ce fils qui lui a été brutalement repris un 15 octobre de l’an 1987, il y a 24 ans aujourd’hui.

Wikimedia

Depuis le démembrement du Parti Africain de l’Indépendance, sous le régime de Senghor, au début des années 1960, la gauche sénégalaise vit un douloureux éparpillement. Navigant au gré des alliances avec les sociaux-libéraux et les libéraux, elle n'est jamais parvenue à construire un cadre unitaire homogène qui ferait d'elle une force politique dominante. Guy Marius Sagna montre qu’a cette fin le terreau des luttes populaires est fertile, notamment pour la promotion d’un nouveau «Manifeste pou...lire la suite

Azls

Bientôt un quart de siècle que Thomas Sankara a disparu. Au Panthéon des dignes fils de l’Afrique assassinés par les anciens colons et leurs complices africains, il a rejoint les Lumumba, Um Nyobé, Félix Moumié, Osendé Afana, Ben Barka, Outel Bono, Pierre Mulele, etc. Mais aujourd’hui que l’Afrique a plus que jamais besoin de l’esprit et de l’action sankariste, Guy-Marius Sagna regrette que Sankara ne soit pas la référence qu’il aurait dû être.

S R

« 908 années suffiraient », selon Jan Tibergen, pour voir les « remèdes » de la Banque mondiale guérir nos pays sous ajustement structurel de leurs maux sociaux. « 908 années », répondent les masses africaines de Tunis à Ouagadougou en passant par le Caire en cette année 2011, « c’est plus que nous ne pouvons attendre. C’est trop ! ».

Le contexte de colonisation et d’exploitation de l’Afrique continue de prévaloir. Seules les formules et les approches ont changé. Devant cette prédation impérialiste, Guy Marius Sagna estime que «la gauche révolutionnaire ouvrière, populaire, anti-impérialiste doit promouvoir un programme de rupture». Il en dessine les objectifs et les moyens.